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AMALFI

AMALFI

Si les nombreuses localités du littoral Amalfitain dit aussi Divin Littoral sont le corollaire précieux de la Rivière, Amalfi en est la pointe de diamant, et lui donne son nom.
Louée par de nombreux poètes et écrivains illustre, il est difficile de trouver les mots justes pour exalter ses beautés et son décor inimitable.
On affirme que ses origines remontent à l'an 533 et la mythologie veut encore que, à cet endroit, Hercule enterra la splendide Amalfi qu'il aimait et pour l'immortaliser, le grand héros y construisit une ville à laquelle il donna le nom de sa maitresse.
Amalfi fut une puissance économique, bien qu’assiégée à plusieurs reprises par divers condottieres. Un de ces derniers, le Prince Sicardo fut tué par les Amalfitains qui se rebellèrent et brûlèrent SALERNE, ville qui les avaient jusqu'alors dominés. C'est à ce moment qu'apparait le comes, ou gouvernateur, juge, charge à laquelle les notables influents politiquement pouvaient accéder. De 850 jusqu'au Xl siècle, sous forme de république, elle possédait un territoire assez vaste et confinait au duché de Naples. On appela Juges puis Doges ceux qui avaient la charge de la nouvelle République.
La seconde moitié du XI siècle, est le début d'une période économique florissante pour Amalfi qui devient alors la localité la plus importante du Littoral. L'autonomie et l'absence de préjugés portèrent à la rupture des rapports avec le Pape Jean Vii, parce qu’Amalfi refusa de défendre la Côte Pontificale même en recevant une somme considérable.
Le X siècle marque pour Amalfi le début d'une expansion commerciale grâce à la puissante flotte dont elle disposait, faisant la conquête des marchés de Gênes et de Pise, arrivant même aux marchés de Tripoli, Alexandrie d'Egypte.
Une analyse objective dévoile que les raisons du rapide essor économique et commercial sont dues à l'esprit d'initiative qui animait la population et le sens de la discipline et de la responsabilité qui guidait chacun dans l'accomplissement de la propre tâche. Durant leurs voyages, les Amalfitains bâtirent des Eglises et des Monastères, en témoignage de la civilisation qu'ils apportaient aux peuples.
Après une dure défaite vers l'an 895 que leur firent subir les habitants de Sorrente, les Amalfitains cherchèrent l'alliance auprès des Sarrasins pour améliorer la situation. Cette coalition détermina la libération de ATTANASIO, évêque de Naples, prisonnier du Duc Serge qui pour avoir participé à cette entreprise, reçut le pouvoir sur l’île de Capri. Malheureusement cette alliance ne dura pas et Amalfi dut combattre les Sarrasins et ces derniers furent chassés de leur terre en 915.
Les hostilités, entre les deux peuples ne finirent pas là: En 920, Reggio Calabre fut libéré grâce aux Amalfitains, alors assiégée par les Sarrasins, toujours plus hostiles envers le peuple Amalfitain.
Il y eut ensuite une période assez longue de prospérité économique brillante qui permit aux Amalfitains d'instaurer de tranquilles rapports commerciaux avec les peuples limitrophes et de devenir une République puissante et redoutable grâce à l'efficacité de sa flotte marchande. On accorde une importance historique particulière à la TABULA AMALPHITANA, Code maritime le plus important et le plus valable de l'époque, adopté ensuite même par les autres localités maritimes qui reconnurent AMALFI, comme la puissance plus important et plus redoutable.
C'est à AMALFI que naquit FLAVIO GIOIA, inventeur de la boussole dont l'usage était très répandu parmi les marins de l'époque. Vers l'an 900 on commença à Amalfi, à frapper le tarì, monnaie d'or mise en circulation dans les divers ports touchés par les bateaux Amalfitains et en Afrique. Durant la période où dominait le Doge Mansone I., Amalfi acquiert une grande importance: elle devint siège d’Archevêché avec la dépendance de SCALA, MINORI, LETTERE et CAPRI.
Particulièrement florissante du point de vue économique, elle était cependant extrêmement vulnérable dans les arts martiaux si bien qu'elle dut subir une tentative d'invasion de la part des Salernitains en 1039, conduits par GUAIMARIO V. qui fut ensuite tué, marquant ainsi le début de la révolte Amalfitaine, qui à cette occasion put compter sur l'aide des Normands, mais ceux-ci plus tard occupèrent la ville d'AMALFI. Vers 1088, épuisé par les violences et les incessantes injustices aux quelles il était soumis, le peuple Amalfitain manifesta les premiers signes de rébellion, élisant Duc Marino Sebaste à la tète de la ville, Ruggero lI. de Sicile lui succéda.
A partie de ce moment commence la lente mais  inexorable décadence de Amalfi. Les Pisans donnèrent le coup de grâce en 1137 à la ville d'Amalfi dont la grandeur était désormais compromise.
La population d'Amalfi dut en plus affronter les calamités naturelles et une terrible épidémie de peste qui fit de nombreuses victimes, ainsi son mode de vie jusqu'ici aisé dut changer et le peuple se retourna vers l'agriculture et l'artisanat, abandonnant le commerce maritime qui avait été la principale activité et certainement la plus rentable.
Au point de vue politique, elle fut le fief de différents hobereaux de l'époque, parmi lesquels Antonio Colonna, Venceslao Sanseverino, Duc de Venosa.
Ces épisodes loin d'être positifs, remirent des conflits en plein jour qui jusqu'ici apaisés entre les nobiles et les popules, c'est à dire entre la classe des riches et celle des pauvres. Cette situation empoisonnée fit verser beaucoup de sang parmi le peuple Amalfitain, mal préparé à traverser cette grave période.
Elle fut dominée pendant de longues années  par les Régents du Règne de Naples jusqu'au dernier duc Giovanni Piccolomini; son histoire pendant les siècles suivants suivit le cours de celle du Règne de Naples, qui était devenu alors le plus important.
Amalfi a été au centre de nombreux épisodes historiques et peut vanter d'un nombre considérable d'édifices religieux, construits à différentes   époques, tous d'une importance historique certaine. Le plus remarquable d'entre eux est certainement le Dôme construit en 800, agrandi en 990 sous le règne du Doge Mansone III. Son architecture présente trois nefs et est décoré à l’intérieur par des fresques, des statues et d'autres œuvres d'art.
La merveilleuse crypte contient la tombe de Saint André.
La façade est ornée de splendides mosaïques représentant les scènes du Christ. Le clocher du Xl siècle, construit en style Roman fut utilisé pour défendre la ville.



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